L'ADN FAMILIAL
Photo : Archives familiales
Mon frère et moi en 2004.
24 FÉVRIER 2000
Photo : Archives familiales 2001
Je suis née le 24 février 2000 à 14:22 à l’hôpital Saint-Sacrement. Ma mère, qui en était à son deuxième enfant, n’était pas stressée du tout, puisque son premier accouchement avait très bien été. Par contre, ça n’a pas été une partie de plaisir quand ça a été mon tour. Petite anecdote : l’anesthésiste était prêt administrer la péridurale à ma mère, et c’est à ce moment que celle-ci a averti les médecins qu’elle sentait la tête du bébé sortir. J’étais tellement pressée de sortir que ma mère n’a pas eu le temps d’avoir la péridurale ! C’est pourquoi je disais que ce n’était pas une partie de plaisir pour elle… Mais bon, ces situations arrivent fréquemment, et ma mère peut dire qu'elle a vécu un accouchement 100% naturel!
MA PETITE FAMILLE
Photo : Archives familiales 1999
Ma mère enceinte de moi, mon frère et mon père.
Premièrement, mes parents se sont rencontrés très jeunes, car le meilleur ami de mon père était le frère de ma mère. Ils habitaient également tout près, à l'Île d'Orléans. Leur relation s'est officialisée en 1993 lorsqu'ils étaient dans la début vingtaine. Ma mère a une technique en administration et elle est maintenant gestionnaire de porte-feuille. Pour ce qui est de mon père, il a arrêté l'école après le secondaire pour travailler sur la ferme familiale. C'est encore son métier aujourd'hui. Il vient de vendre sa compagnie de déneigement, mais il a d'autres projets. Mes parents ont aussi toujours adoré l'immobilier et ils sont à l'aise dans ce domaine. Ils possèdent 3 maisons qu'ils louent ainsi qu'un bloc appartement.
Mon frère est née en 1997. Celui-ci a fait un DEP en charpenterie et menuiserie et c'est aujourd'hui son métier. Il vise à fonder sa propre compagnie de construction dans quelques années. D'ailleurs, il vient d'acheter sa première maison avec sa copine et ils ont l'intention de la rénover en entier, ce qui sera un magnifique projet pour lui.
Émile Asselin
Mon arrière grand-père maternel est né le 8 novembre 1907 à Québec. Il a étudié à l'école normale de Laval pour devenir professeur d'école au primaire. Il a pratiqué ce métier à l'école Lagueux dans le quartier St-Roch. Cette école, qui a porté plusieurs noms, a existé durant plus de 170 ans! Elle était située au coin du boulevard Charest puis de la rue Monseigneur-Gauvreau. En 1974, c'est la ville qui a pris possession de l'école, et elle a été démolie peu de temps après. Dans ce temps, les classes au primaire comptaient 42 élèves, ce qui est énorme si nous comparons avec aujourd'hui. Je n'ai jamais été dans une classe de plus de 25 enfants lorsque j'étais au primaire. De plus, les professeurs n'enseignaient pas l'anglais, ce qui est une autre différence avec le primaire que nous connaissons.
Photo : Archives familiales
JEAN-CLAUDE PRÉMONT
Photo : Archives familiales
Mes grands-parents paternels et moi à mon bal des finissants en 2017.
Mon grand-père paternel, Jean-Claude Prémont, est né le 18 juin 1936 à St-Famille de l'Ile d'Orleans. Il est le fils de Ludovic Prémont, le fondateur de la ferme familiale, maintenant appelée la Ferme J-C Prémont. Mon grand-père n'est pas allé à l'école très longtemps, c'était l'appel de la ferme! Lorsqu'il avait 15 ans, il a commencé à travailler avec son père à temps plein. Dans ce temps, absolument tout était fait à la main. La semaison, les récoltes, la traite des vaches... Aujourd'hui, nous avons des machines pour ces tâches. Une autre grosse différence avec aujourd'hui est que notre ferme avait des vaches, mais depuis quelques décennies, nous n'en possédons plus. La ferme est principalement axée sur les patates, que nous vendons à YumYum, une compagnie de chips, ainsi que sur les oignons, que nous vendons maintenant dans quelques épiceries. Évidemment nous cultivons autre chose comme du maïs, du soya, de l'orge et du blé.
UNE TRADITION DE CHEZ NOUS
La cabane à sucre
Photo : Archives familiales
Moi avec une de mes collations préférées
Mes grands-parents ont fondé le Relais des Pins, à St-Famille de l'Ile d'Orléans. Ce restaurant offre des mets de style cabane à sucre et évidement, ils servent de la tire après le repas. C'est pourquoi nous avons toujours eu accès une une cabane à sucre dans notre famille. En plus, elle était à 3 pas de chez nous ! Pendant le temps des sucres, nous nous retrouvions à la cabane à chaque dimanche après-midi pour manger la meilleure tire de l'Île. Nous étions tellement excités de se retrouver entre cousins et cousines! En 2013, mes grands-parents ont vendu le Relais des Pins, mais la cabane à sucre a été achetée par mon père, donc la tradition s'est maintenue. J'espère que ce patrimoine familiale restera longtemps dans la famille.